charrette
1965.5.126.1
Description
Vers 1920
Bois, assemblage emboité, vissé
Fer, forgé, vissé
Cuir, découpé, cloué
Toile, découpé, cloué
Hauteur : 201 cm
Largeur : 167 cm
Longueur : 381 cm
Poids : 167.2 kg
Voiture hippomobile en bois et fer forgé. Elle est constituée de deux roues, trois amortisseurs, une caisse à trois parois, un banc et un coffre, et deux limons. Elle est peinte en marron. Les roues présentent quatorze rayons et leur jante est cerclée de fer. Les moyeux sont légèrement saillants en face extérieure. Les roues sont reliées par un essieu métallique de section circulaire. Sur cet axe sont fixés deux des amortisseurs. Le troisième est placé sous le bord postérieur du plancher au niveau d’un grand crochet. Les trois sont composées de lames métalliques superposées. Le châssis de la plateforme est constitué de deux longs axes et cinq traverses. Les deux axes se prolongent en partie antérieure en limons. Ils sont légèrement courbés vers l’intérieur en partie antérieure, et présentent chacun une chaîne à maillons ovales fixée en partie médiane à proximité d’un crochet coudé. Sur le châssis sont clouées des planches dans le sens de la longueur, formant un plancher. Entre les deux traverses antérieures est aménagé un coffre, saillant en face inférieure. Il est fermé par une trappe en bois dont les charnières sont constituées de pièces de toile épaisse clouées. La poignée est elle aussi en cuir. A l’intérieur, le coffre est de forme trapézoïdale. Les parois latérales et postérieure de la caisse sont pleines en partie inférieure et à claire-voie en partie supérieure. Les montants verticaux en fer des trois faces supportent les planches inférieures et les baguettes aux extrémités arrondies de la partie supérieure. Deux autres montants sont fixés sur la baguette supérieure et maintiennent une planchette sommitale aux angles arrondis. Sous cette planche, sur les faces latérales, une baguette intermédiaire fixée sur une plaque coudée. La paroi postérieure pouvait s’ouvrir. Elle est maintenue fermée par un système de chaînes au bout desquelles sont accrochées des tiges qui se placent dans des passants. Deux garde-boues sous forme de planches sont fixés au niveau de la baguette supérieure de la paroi proprement dite. Sur le bord antérieur du plancher est fixée une petite paroi antérieure, de forme rectangulaire, avec des angles inférieurs extérieurs arrondis. Elle est maintenue par des montants en fer qui se terminent à leur sommet en boucles dans lesquelles devaient se placer les rennes. Sur la face intérieure de la partie inférieure pleine des faces latérales sont fixées deux tiges qui servent à supporter le banc. Ce dernier est constitué d’une simple planche rectangulaire. Trois montants en fer de section circulaire fixés sur son bord postérieur maintiennent le dossier, une planche rectangulaire aux angles arrondis. Un axe de section circulaire, coudé et en fer, est fixé sous le bord postérieur du plancher. A chacune de ses extrémités est placé un patin. Ils sont actionnés par une manivelle à poignée sphérique en bois située sur le bord avant de la paroi gauche. On note deux marchepieds rectangulaires fixés sur le commencement des limons. Un passant en fer de section circulaire, servant de porte-lanterne, est visible sur le bord supérieur du montant antérieur de la paroi gauche. Deux passants en cuir cloués sur la face intérieure de la paroi antérieure servaient à placer un fouet.
Don: Aymé Garde