Livre - Au temps des catastrophes
550 STE
Description
Livre
La Découverte
Stengers Isabelle 1949 - ...
Presentation materielle : 1 vol. (142 p.)
Dimensions : 19 cm
Nous avons changé d’époque : l’éventualité d’un bouleversement global du climat s’impose. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l’atmosphère, les sols. Ce n’est pas un « mauvais moment à passer » avant que tout ne redevienne « normal ». Nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n’est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée – l’abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l’abri – apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d’une Nouvelle-Orléans à l’échelle planétaire. Mais dénoncer n’est pas suffisant. Il s’agit d’apprendre à briser le sentiment d’impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme. Isabelle Stengers, philosophe, enseigne à l’université libre de Bruxelles. Elle est l’auteure de nombreux livres sur l’histoire et la philosophie des sciences, dont, à La Découverte, Une autre sciences est possible ! Manifeste pour un ralentissement des sciences (2013). « Face à une catastrophe écologique et économique prévisible, cette philosophie des sciences invite à lutter contre un sentiment d’impuissance généralisé. Avec une arme inattendue : la joie. » LES INROCKUPTIBLES « Le livre intéressera tous les philosophes qui veulent se libérer d’un sommeil dogmatique intrinsèquement lié à la modernité. Il nous appelle à la fabrique de notre avenir d’une manière moins désastreuse que ce à quoi semble nous entraîner le monde où nous vivons. » REVUE PHILOSPHIQUE