Livre - Aux origines du Musée de la musique

2B MUC 109

61-Langres : Impr. D. Guéniot

Description

Livre

C. Klincksieck

Réunion des musées nationaux

Gétreau Florence 1951 - ...

Lesure François 1923 - 2001

Presentation materielle : 798 p.

Dimensions : 31 cm

Le Conservatoire de musique de Paris a réuni pendant deux siècles plus de 4 000 instruments occidentaux, mais aussi d’autres régions du monde. Il constitua ainsi la première collection publique à caractère national entièrement consacrée à ce domaine du patrimoine. Conçu dès 1793, un projet de musée ne put se réaliser qu’en 1861. Beaucoup de pays suivirent alors cet exemple. Mais l’histoire du Musée Instrumental montre que son caractère très spécialisé attira rarement le soutien des tutelles. Il connut quelques moments de remarquable développement (certains tout récents), mais aussi de longues périodes de marasme, échappant difficilement à l’ambiguïté fondamentale qui pèse sur tout musée musical. Après avoir fait la lumière sur ses origines révolutionnaires, cet ouvrage présente les conservateurs qui eurent la charge de ses collections, parmi lesquels figurent Hector Berlioz mais aussi Geneviève Thibault de Chambure. Au travers des acquisitions du Musée Instrumental, retracées ensuite en détail, de leur restauration et de leur mise en valeur dans des lieux d’exposition toujours trop exigus, de leur étude enfin, restée longtemps dans ses prémices, il touche à la fois à l’histoire musicale et à celle de ses institutions, mais aussi à l’histoire technique et à celle du goût, tout en s’inscrivant dans le développement des plus récentes études relatives aux musées français. Il est complété d’un répertoire sommaire des collections avec leur provenance. C’est en s’appuyant sur cet héritage riche et contrasté que le musée de la Musique, doté maintenant de moyens inégalés dans le monde, et dorénavant indépendant du Conservatoire, offre enfin à un large et nouveau public les brillantes collections qu’il en a reçues. Florence Gétreau est conservateur du patrimoine au Musée national des Arts et Traditions Populaires, après avoir consacré vingt ans de sa vie au Musée Instrumental du Conservatoire de Paris. À partir de 1992, elle dirige aussi le laboratoire d’organologie et d’iconographie musicale du CNRS où elle a crée la revue Musique-Images-Instruments. Elle enseigne l’organologie et l’iconographie au Conservatoire de Paris ainsi que dans la formation doctorale Musique et musicologie. En collaboration avec Denis Herlin elle a publié un ouvrage sur l’iconographie du clavecin français.

LESURE François, Préface, p. 13 INTRODUCTION, p. 15 I. FONDATION ET ORGANISATION DU MUSÉE INSTRUMENTAL I.1. LES ORIGINES. 1793-1860 I.11. L’Institut national de musique et les instruments des émigrés. 1793-1796, p. 27 I.1.2. Le Conservatoire de musique et le Cabinet d’instruments. 1796-1806, p. 50 I.1.3. L’École royale de musique. 1816-1822, p. 57 I.14. Prémices à l’ouverture d’un musée musical. 1822-1860, p. 80 1.2. CRÉATION, ORGANISATION ET MOYENS DE FONCTIONNEMENT 1.2.1. Création du Musée Instrumental, p. 91 1.2.2. Organisation administrative et statutaire, p. 97 1.2.3. Les conservateurs, p. 116 II. LES COLLECTIONS II.1. PROCÉDURES D’ACQUISITION ET TENUE DES INVENTAIRES, p. 175 II.2. FORMATION ET DÉVELOPPEMENT DES COLLECTIONS II.2.1. Clapisson. L’ennoblissement des collections d’instruments, p. 181 II.2.2. Berlioz. Le détachement de l’objet, p. 197 II.2.3. Chouquet. Le limier des ventes publiques, p. 202 II.2.4. Pillaut. Les libéralités des expositions universelles, p. 252 II.2.5. Brancour. La tradition des legs, p. 294 II.2.6. L’intérim et le déclin, p. 309 II.2.7. Les années cinquante et le temps des dépôts, p. 339 II.2.8. G. Thibault. L’amorce d’un renouveau, p. 340 II.2.9. J. Bran-Ricci. Dations et fonds du patrimoine, p. 350 II.3. CARACTÈRES GÉNÉRAUX DES COLLECTIONS II.3.1. La politique d’acquisition, p. 367 II.3.2. Les dons et les legs, p. 375 II.3.3. Les collections ethnographiques, p. 380 II.3.4. Forces et faiblesses, p. 383 II.3.5. Les dépôts, p. 390 II.3.6. Aliénations et spoliations, p. 397 III. LES ACTIVITÉS III.1. ENTRETIEN, RÉPARATION ET RESTAURATION III.1.1. Clapisson et ses réparateurs d’objets d’art (1861-1866), p. 405 III.1.2. Le monopole de Gand & Bernardel (1866-1904), p. 408 III.1.3. Buts et moyens : la radio et les Monuments historiques (1938-1960), p. 422 III.1.4. Préserver et restaurer (1961-1993), p. 430 III.2. CONSERVER ET PRÉSENTER III.2.1. Les bâtiments et la muséographie, p. 473 III.2.2. L’accueil du public et l’information, p. 516 III.3. EXPOSITIONS TEMPORAIRES. AUTRES PRÊTS III.3.1. Expositions universelles et expositions rétrospectives, p. 519 III.3.2. Expositions musicales (1934-1961), p. 534 III.3.3. Au temps des Maisons de la culture et des commémorations, p. 536 III.3.4. Prêts à des musiciens, p. 551 III.4. CONCERTS ET AUTRES ACTIVITÉS DE DIFFUSION III.4.1. Les auditions au Conservatoire, p. 555 III.4.2. « La radio chez les instruments anciens », p. 556 III.4.3. La nouvelle musique ancienne et le disque, p. 562 III.5. CATALOGUES ET PUBLICATIONS SUR LE MUSÉE III.5.1. Les « histoires et anecdotes » de Pontécoulant, p. 567 III.5.2. Le catalogue idéal de Pontécoulant, p. 572 III.5.3. Le « Catalogue raisonné » de Chouquet, p. 574 III.5.4. Les autres publications de Chouquet, p. 586 III.5.5. Le premier Supplément de Pillaut, p. 587 III.5.6. Les articles-feuilletons et les visites littéraires, p. 592 III.5.7. La recherche scientifique, p. 595 CONCLUSION, p. 601 BIBLIOGRAPHIE, p. 611 TABLEAU XXV : CHRONOLOGIE DES ACQUISITIONS, p. 641 CONCORDANCE DES NUMÉROS DE CATALOGUE ET D’INVENTAIRE, p. 755 INDEX, p. 763 CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES, p. 799 LISTE DES TABLEAUX I. Instruments des émigrés et condamnés du département de Paris restitués ou attribués de 1794 à 1796, p. 38 II. Instruments des émigrés et condamnés du département de Paris attribués au Conservatoire de musique en 1796, p. 45 III. Instruments des émigrés et condamnés attribués au Conservatoire et vendus aux enchères publiques le 12 novembre 1797, p. 52 IV. Instruments des émigrés et condamnés attribués au Conservatoire et figurant toujours à l’École royale de musique en mai 1816 p. 59 V. État récapitulatif des instruments conservés à l’École royale de musique en 1816-1817 p. 64 VI. Instruments de l’École royale de musique vendus aux enchères publiques le 2 mai 1822 p. 69 VII. Instruments provenant des saisies révolutionnaires utilisés dans les classes du Conservatoire, entrés ensuite au Musée Instrumental p. 73 VIII. Budget du Musée Instrumental, p. 109 IX. Directeurs du Conservatoire et conservateurs du Musée Instrumental, p. 116 X. Principaux vendeurs, p. 374 XI. Instruments donnés en prix à des lauréats du Conservatoire et entrés ensuite au Musée Instrumental, p. 376 XII. Principaux donateurs et légataires, p. 377 XIII. Principaux fonds ethnographiques non européens, p. 382 XIV. Instruments du XXe siècle, p. 383 XV. Iconographie musicale, p. 388 XVI. Dépôts-entrées, p. 391 XVII. Dépôts-sorties, p. 395 XVIII. Instruments et objets ne figurant plus dans les collections, p. 397 XIX. Instruments classés Monuments historiques, p. 426 XX. Remise en état d’instruments avec précision du travail exécuté, p. 440 XXI. Travaux d’entretien et de remise en état effectués sur des instruments avant leur entrée au Musée Instrumental, p. 471 XXII. Surfaces réelles ou projetées du Musée Instrumental et du musée de la Musique, p. 514 XXIII. Prêt du Musée Instrumental à des expositions temporaires, p. 546 XXIV. Instruments non exposés et non catalogués par Chouquet et Pillaut, p. 591 XXV. Chronologie des acquisitions avec provenance et restaurations successives, p. 641

Bibliogr. p. 611-639. Index