Livre - Université de Paris. Faculté de droit. La Royauté et les langues provinciales. Thèse pour le doctorat présentée... par Henry Peyre,...

1C LIN 62 / 1C LIN 200

Description

Livre

Les Presses modernes

Peyre Henri 1901 - 1988

Université de Paris (1896-1968)

Presentation materielle : 270 p.

Dimensions : In-8° (25 cm)

INTRODUCTION. – LA NATION, LA LANGUE ET L’HISTOIRE, p. 7 1) La Nation et la Langue, p. 7 2) Les Langues provinciales dans les rapports de la Langue et de l’Histoire, p. 18 PREMIÈRE PARTIE : LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE DES « LANGAGES MATERNELS FRANÇAIS » AU XVIe SIÈCLE CHAPITRE PREMIER. – ÉTAT POLITIQUE ET SITUATION LINGUISTIQUE DE LA FRANCE AU XVIe SIÈCLE Section I. – Le XVIe siècle dans l’Histoire de France, p. 29 Place qu’il occupe dans la formation de l’unité française Causes qui s’y opposent Les contradictions du siècle et le triomphe du sentiment national Section II. – L’Unité française au XVIe siècle, p. 37 Que faut-il entendre par unité française au XVIe siècle L’union des grandes seigneuries féodales État juridique du gouvernement de la France L’Unité morale Influence des événements de l’histoire sur l’évolution externe des langues Section III. – Situation linguistique de la France à la veille de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), p. 54 Décadence du latin Les deux rameaux linguistiques français Prépondérance des parlers d’Oïl CHAPITRE II – L’ORDONNANCE DE VILLERS-COTTERÊTS DANS L’HISTOIRE DES LANGUES PROVINCIALES FRANÇAISES, p. 58 Section I. – Sa portée dans l’histoire linguistique de la France suivant l’interprétation actuelle, p. 58 Section II. – Portée restreinte de l’ordonnance de Villers-Cotterêts d’après l’interprétation originelle des textes, les circonstances où elle fut rendue, et l’opinion des contemporains, p. 61 § I. – Les interventions de la royauté dans l’histoire externe des langues en France, p. 63 § 2. – Étude critique des articles 110 et 111 de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, p. 67 A) Critique de l’interprétation actuelle. B) Commentaires de Rebuffe sur ces articles. C) Défense critique de l’interprétation originelle. Section III. – Du « Langage maternel françois », p. 83 § 1 – Sens des mots langage maternel français à l’époque de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, p. 84 § 2 – Pluralité des langages maternels français, p. 85 § 3 – Variation du sens de l’expression « langage maternel français », p. 88 Appendice. – Bretagne et Pays Basque, p. 90 CHAPITRE III. – INFLUENCE DES ACTES ROYAUX SUR L’ÉVOLUTION LINGUISTIQUE DURANT LE XVIe SIÈCLE, p. 92 § 1 – Absence d’intervention du pouvoir royal à l’égard des langues provinciales jusqu’au début du XVIIe siècle, p. 92 § 2 – Continuation de la lutte contre le latin, depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts, p. 98 § 3 – Conclusions sur l’évolution linguistique au XVIe siècle, p. 101 DEUXIÈME PARTIE : POLITIQUE LINGUISTIQUE DE LA ROYAUTÉ AUX XVIIe ET XVIIIe SIÈCLES PRÉLIMINAIRES. – LA POLITIQUE LINGUISTIQUE NE CONSIDÈRE PAS NÉCESSAIREMENT LA LANGUE COMME UN FAIT POLITIQUE, p. 107 CHAPITRE PREMIER. – ÉLABORATION D’UNE POLITIQUE LINGUISTIQUE FRANÇAISE, p. 111 Section 1. – Théoriciens, précurseurs de la politique linguistique, p. 111 Section II. – Causes accidentelles de la politique linguistique de la royauté, p. 116 Section III. – Prémices de la politique linguistique française, p. 119 § 1 – Aperçu de l’aspect international de la question linguistique, p. 119 § 2 – La langue du roi, langue unique de l’administration royale, p. 125 CHAPITRE II. – LA QUESTION LINGUISTIQUE EN FRANCE DANS LE CADRE DU XVIIe SIÈCLE ET LA POLITIQUE LIBÉRALE DE LA ROYAUTÉ, p. 138 Section I. – La France du XVIIe siècle. Le libéralisme linguistique de ta royauté, p. 138 Section II. – Les provinces nouvelles et l’État moderne des deux derniers siècles de la Monarchie, p. 140 Rapports de la question linguistique avec la question religieuse dans la politique royale. Section III. – Constance de la politique linguistique de la royauté aux XVIe et XVIIIe siècles dans le but qu’elle poursuit : de langue administrative ; la question de la langue nationale, p. 155 CHAPITRE III. – POLITIQUE D’ALSACE ET DE ROUSSILLON, p. 169 Section I. – Circonstances dans lesquelles sont intervenus les actes royaux introduisant le français dans l’administration des provinces nouvellement réunies, p. 169 A) Valeur qu’il faut attacher à la question linguistique au XVIIe siècle. B) Alsace. C) Roussillon. Section II. – Premiers actes de la royauté à l’égard des langues des nouvelles provinces, p. 179 Section III. – Nouvelles mesures linguistiques en Alsace et en Roussillon : l’arrêt du Conseil d’État de 1685 et l’édit de 1790 187 A) Alsace. B) Roussillon.

Thèse de doctorat : Droit : Paris : 1933