Liebe Besucherinnen und Besucher ,
Wir möchten Sie darüber informieren, dass einige unserer Ausstellungsbereiche aus gesundheitlichen Gründen vorübergehend nicht zugänglich sein werden.
Wir entschuldigen uns für die Unannehmlichkeiten und werden alles daran setzen, diese Bereiche so schnell wie möglich wieder zu öffnen.
Wir danken Ihnen für Ihr Verständnis und Ihre Geduld.
Während dieser Zeit laden wir Sie ein, die anderen Ausstellungen und Aktivitäten, die im Museum und im Fort Saint-Jean verfügbar sind, kostenlos zu nutzen.

Livre - Cinéma

791.43 BAD

Description

Livre

Nova éd.

Badiou Alain 1937 - ...

Baecque Antoine de 1962 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (419 p.)

Dimensions : 21 cm

Pour Alain Badiou, le cinéma est une formation, un art de vivre et une pensée. Il a écrit son rapport au septième art en une trentaine de textes, de la fin des années 1950 à aujourd'hui, qui offrent une vision et une interprétation. Ces textes proposent un parcours varié dans les films de ces cinquante dernières années, des cinéastes de la modernité (Murnau, Tati, Oliveira, Antonioni, Godard) à certaines oeuvres de l'Amérique contemporaine (Matrix, Magnolia, Un monde parfait), en passant par des expériences singulières (Guy Debord, le cinéma de 68...). Les films pensent et c'est au philosophe de les voir et de transcrire cette pensée : de quel sujet un film est-il la mise en forme ?, voici la question où s'origine la réflexion cinématographique d'Alain Badiou. De ces textes, quelques idées spécifiques se dégagent : le cinéma est l'art qui rend justice à la figure humaine inscrite dans le monde ; le cinéma est vu dans une connexion " subjuguante " avec les autres arts ; le cinéma est un voyage imaginaire et une pensée de l'autre. Le philosophe développe également l'idée du cinéma comme " producteur d'une vérité du contemporain " et du film comme une " configuration sensible de la vérité du monde ". Le cinéma apparaît enfin comme un art impur qui vampirise son temps, les autres arts, les personnes, un art majeur en ce qu'il est précisément le lieu de l'indiscernabilité entre l'art et le non-art, ce qui en fait, explique-t-il, l'art social et politique par excellence, le meilleur marqueur d'une civilisation, comme le furent, en leur temps, la tragédie grecque, le roman picaresque, l'opérette.

Recueil de textes extraits de diverses revues et publications, 1957-2010