Table ronde

Avec Florence Heymann (anthropologue et chercheuse au CNRS), Dovalé Glickman (acteur dans la série Les Shtisel), Dganit Atias-Gigi (productrice déléguée de Yes Studios)
 
Vivant dans un État laïc confronté au retour du religieux, les scénaristes israéliens ont longtemps ignoré les ultra-orthodoxes. Ces dernières années, pas moins de six séries télévisées se concentrent sur ces communautés de Jérusalem ou de Bnei Brak, où la télévision est d’ailleurs interdite.
Mais cette soudaine incursion dans un monde voisin et pourtant si éloigné tient-elle d’une réelle envie de connaissance de l’autre ou d’une forme d’escapisme ? Est-ce que les téléspectateurs se sentent plus proches ou plus éloignés de la famille Shtisel et des jeunes Shababnikim, pour ne citer que deux des séries les plus populaires, après avoir suivis leurs mésaventures sur le petit écran ? Et comment réconcilier ces séries dramatiques jouant sur le solidaire avec les séries violemment satiriques qui les ont précédé, comme Loul de Ouri Zohar ou Pas Cacher d’Etan Fouks ?