Charles-Dominique Fouqueray, Le débarquement des troupes d'Afrique , vers 1915, aquarelle et gouache. Collection MHFA, Montpellier Méditerranée Métropole © MHFA / Frederic Jaulmes_Montpellier Méditerranée Métropole
La place de la guerre dans les mémoires
Cycle Algérie-France la voix des objets
Table ronde
Avec Alexis Jenni (écrivain) et Samir Toumi (écrivain)
Aujourd’hui encore, il reste difficile d’aborder sereinement l’histoire coloniale qui lie l’Algérie et la France, comme si les traumatismes engendrés par les violences qui la jalonne ne pouvaient se réparer. La tentation est grande de corréler ce « passé qui ne passe pas » et les fissures qui divisent aujourd’hui les sociétés de part et d’autre de la Méditerranée.
Parallèlement aux travaux des historiens, des politologues et des sociologues, la littérature semble avoir été l’art le plus constant et le lieu le plus stimulant pour la mise en récit de cette histoire qui n’en finit pas. Les affiches et tracts de propagande, tout comme les objets symbolisant la vie des soldats, nous permettent d’engager le débat.
- Alexis Jenni
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Agrégé de sciences naturelles, Alexis Jenni a reçu le prix Goncourt pour L’Art Français de la guerre (Gallimard, 2011), fresque des guerres coloniales françaises et de leurs échos présents. Il a récemment publié avec Benjamin Stora Les Mémoires dangereuses (Albin Michel, 2016), regards croisés d’un historien et d’un romancier sur la mémoire coloniale dans la société française contemporaine.
- Samir Toumi
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Né en 1968, Samir Toumi est écrivain et chef d’entreprise. Il vit et travaille à Alger, où il dirige une société de conseil en ressources humaines. Son premier récit, « Alger le cri » est paru aux Editions Barzakh, en octobre 2013. Son second roman, « L’effacement », vient de paraître, chez le même éditeur. Samir Toumi se consacre également au mécénat artistique en Algérie et au développement de la relation art-entreprise, à travers « La Baignoire », un espace expérimental qu’il a créé à Alger.
Musique
Ensemble duo : Ali Ferhati (oud, chant) et Massinissa Chebrek (percussions)
Musique et chant kabyle avec Ali Ferhati : icône de la jeunesse kabyle dans les années 90, il a aujourd’hui trouvé sa place parmi les plus grands.
Partenariat musical proposé par la Cité de la musique de Marseille
Tarifs |
Entrée libre |
Lieu | |
Horaires | Table ronde : 20h |