Les (cyber)mondes de Nathalie Magnan
TRANS//BORDER
Mucem, J4—
Forum
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Du vendredi 16 mars 2018 au dimanche 18 mars 2018
Entrée libre
Une déambulation dans l’espace et le cyberespace à la découverte de différents travaux de Nathalie Magnan (films, photos, conférences, textes) et de celles et ceux dont la démarche rejoint la sienne : oeuvres sonores, filmiques ou numériques de Isabelle Arvers, Chloé Desmoineaux, Louise Drulhe, Maria Ptqk pour l’Espace virtuel du Jeu de Paume, Quimera Rosa, Ilana Salama Ortar, cartes et vidéos de l’antiAtlas des frontières sélectionnées par Isabelle Arvers (oeuvres de Harckitektura, Charles Heller, Simona Koch, Nicolas Lambert) ainsi que des travaux d’étudiant.e.s des écoles d’art et université partenaires.
Biographie des artistes
- Isabelle Arvers
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Commissaire d’expositions indépendante et game artiste, investit l’immatériel, au travers de la relation entre l’art, les jeux vidéo, internet et les nouvelles formes d’images liées au réseau et à l’imagerie numérique. Elle propose des ateliers et des formations autour de ces formes de création, avec notamment l’association Kareron qu’elle a créée et dirige depuis 2014.
- Chloé Desmoineaux
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Chloé Desmoineaux vit à Marseille. Diplômée de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence, elle rejoint en 2014 le collectif Freesson à Avignon qui porte sur le soutien à la création, la musique électronique et l’organisation d’événements autour des arts et des cultures numériques. Initiée aux tacticals média et au cyberféminisme par Nathalie Magnan, ses créations portent sur les questions de genre, l’identité et les relations inter-espèces. Son espace d’exposition se situe à la fois en ligne et dans le monde physique.
- Louise Drulhe
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Louise Drulhe, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, construit une recherche théorique et plastique sur la cartographie et la représentation de l'espace d’internet dont elle propose une compréhension socio-politique par spatialisation interposée. Son travail a récemment été exposé à la Biennale internationale de design de Saint-Etienne, à la Biennale internationale d’art contemporain de Moscou.
- Maria Ptqk
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Maria Ptqk, curatrice, docteure en Artistic Research, s´intéresse aux croisements des imaginaires technologiques et scientifiques avec les études culturelles. Elle a notamment réalisé l´exposition Soft Power autour des biotechnologies et des brevets sur le vivant, la performance culinaire sci-fi Misión Käpsa et le programme 2056. Arts, science, société et futurs climats axé sur des perspectives artistiques écofuturistes. Elle est commissaire de l’exposition de l’espace virtuel du Jeu de Paume, À propos du Chtulucène et de ses espèces camarades.
- Quimera Rosa
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Quimera Rosa (Chimère Rose) est un laboratoire artistique de recherche et d’expérimentation sur identités, corps et technologie, créé à Barcelone en 2008. Aujourd’hui nomade, QR fait du corps une plate-forme d’intervention publique qui génère des ruptures entre public et privé. En 2016, QR a initié TransPlant : Green is the new Red, projet transdisciplinaire d’hybridation plante/humain/animal/machine qui met en dialogue art, philosophie, biologie, écologie, physique, botanique, médecine, soins infirmiers, pharmacologie et électronique et mobilise diverses pratiques de bio-hacking.
- Ilana Salama Ortar
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Ilana Salama Ortar, née à Alexandrie (Egypte) en 1949, vit et travaille à Francfort, Marseille et Tel Aviv. En 1952, sa famille, forcée de quitter le pays, immigre en Israël, passant par Marseille et le camp de transit du Grand Arénas. Artiste, commissaire d’exposition, enseignante, chercheuse, ses installations et performances traitent de transition, migration, mobilité et mémoire, principalement dans des situations de conflit. À Marseille, elle travaille depuis trois ans à un projet de recherche en lien avec l’Iméra et avec des femmes âgées, arrivées à Marseille dans les années 1960-70. Le Château de Servières a présenté, fin 2017, une installation graphique issue de ce projet de recherche, Corps étrangers : Ima, Mère, Umm.
- Harckitektura
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Harckitektura (2001-2012) est un groupe d’architectes, de programmeurs, d'artistes et d'activistes qui se consacrent à l’étude théorique et pratique des corps en mouvement et des flux électroniques, dans les territoires émergents qui incluent un espace physique. Se déplaçant en douceur entre les espaces numérique et physique, utilisant des logiciels libres, et explorant de nouvelles formes de grille de production, le noyau se compose de Pablo Soto, Sergio Moreno et Jose Perez de Lama, alias osfa. Ils travaillent régulièrement avec des personnes de réseaux différents et à géométrie variable, locale et globale. Ils ont notamment collaboré au GISS (Stream Global Support indépendant, 2005-2007), Indymedia Détroit (2003-2007), Fadaiat (Tarifa - Tanger, 2004-2005), Emerging Géographies TCS2, Estrémadure (2007) ou Libertés Plaza, Sevilla (2005-2007). - Charles Heller
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Charles Heller est chercheur. Il travaille sur les politiques migratoires en Europe. Il participe à la création de la plate-forme Watch the Med qui recense et cartographie les naufrages. Il est associé au projet de recherche Forensic Oceanography (agence Forensic Architecture) qui enquête sur les conséquences mortelles des régimes frontaliers militarisés en Méditerranée.
- Simona Koch
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Simona Koch est fascinée par la variété du monde du vivant. D'où vient la vie, et où va-t-elle ? Comment les êtres sont-ils reliés les uns aux autres, et quel rôle jouent les humains dans ce cadre ? Après avoir obtenu un diplôme en design graphique, Simona Koch a étudié à l'Académie des Beaux arts de Nuremberg en Allemagne. Son travail multi-supports est montré à travers le monde. Elle a reçu plusieurs prix et bourses. En 2012 a été publié son livre "ORGANISMS", aux éditions Verlag für moderne Kunst. info@simonakoch.de
- Nicolas Lambert
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Nicolas Lambert est cartographe. Diplômé de géographie et d’analyse d’images satellites, il décroche son premier emploi dans une entreprise qui fabrique des logiciels de systèmes d’information géographique. Il rejoint la direction de l’aménagement et du développement du Département de Seine-Saint-Denis, avant d’intégrer le CNRS en 2014. Depuis, avec ses collègues du RIATE, il a développé des outils innovants dans le cadre du projet Aire (Atlas interactif des régions européennes). Co-lauréat du prix Diderot innovation en 2009, il reçoit, en 2011, le Cristal du Cnrs qui vient récompenser le « travail collectif d’une équipe ».