Livre - Palmyre
935 SAR
Description
Livre
Perrin
Sartre-Fauriat Annie 1947 - ...
Sartre Maurice 1944 - ...
Presentation materielle : 1 vol. (259 p.)
Dimensions : 19 cm
Palmyre, la « perle du désert », inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité en 1980, subit depuis des années des destructions irréparables largement relayées par les médias. Mais beaucoup d'articles et d'ouvrages écrits à la va vite ont contribué à répandre des erreurs innombrables sur une ville objet de tous les fantasmes. Cité de l'Empire romain, Palmyre n'a été ni une « principauté » ni un État tampon entre Rome et les Perses, pas plus que Zénobie n'en a été la reine. Ville de caravaniers, ouverte aux influences de l'Est et de l'Ouest, elle n'en est pas moins caractéristique de la Syrie gréco-romaine, avec ses rues à colonnades, son théâtre, ses thermes, ses maisons à péristyle. D'où tirait-elle sa richesse ? D'où venaient ses habitants ? Quels étaient ses dieux ? Qui furent réellement Odainath et Zénobie ? Pourquoi ce site prestigieux a-t-il suscité autant d'intérêt et de haine ? Quelle a été son importance aux yeux des Syriens, hier et aujourd'hui, et quel est son avenir ? En vingt-neuf chapitres rédigés d'une plume alerte, en mettant à la portée de tous les découvertes les plus récentes, Annie et Maurice Sartre font le tri entre réalités et légendes sur Palmyre et l'histoire de la Syrie. Annie et Maurice Sartre, professeurs émérites d'histoire ancienne respectivement aux universités d'Artois et de Tours, auteurs de nombreuses publications sur l'histoire de la Syrie gréco-romaine et notamment Palmyre (dont Palmyre. La cité des caravanes, Gallimard, rééd. 2016, et Zénobie, de Palmyre à Rome, Perrin, 2014), achèvent actuellement les volumes des Inscriptions grecques et latines de la Syrie pour le sud du pays.
Avant-propos, p. 11 Tadmor/Palmyre est une fondation de Salomon, p. 17 Palmyre est peuplée d'Arabes depuis la plus haute antiquité, p. 21 Palmyre, entourée de sables, se tient entre les Romains et les Parthes, p. 33 Une ville dominée par les tribus nomades, p. 39 " Cette ville araméenne n'était pas une cité syrienne comme les autres ", p. 43 Une cité presque dépourvue de citoyens romains, p. 49 Palmyre, cité libre grâce à Hadrien, p. 54 " Une république marchande ", p. 59 Palmyre, poste de douane, p. 71 La ville était puissamment fortifiée, p. 77 " Palmyre s'est construite sans plan directeur et nous ignorons qui a financé ", p. 81 Les Palmyréniens, gens du désert, habitaient-ils sous des tentes?, p. 89 À Palmyre, la culture grecque n'est qu'un vernis, p. 94 " Palmyre n'a pas importé de divinité grecque ou romaine ", p. 104 Les temples de Palmyre ressemblent aux temples grecs et romains, p. 118 " Les Palmyréniens tenaient de l'Égypte la magnificence des monuments pour leurs morts ", p. 126 " Palmyre était devenue une principauté héréditaire et vassale de Rome aux mains de dynastes successifs ", p. 136 " Moi Zénobie, reine de Palmyre ", p. 147 Zénobie, maîtresse de l'Orient, p. 152 Zénobie, héroïne de l'indépendance de l'Orient, p. 162 " Zénobie, impératrice juive du monde gréco-oriental ", p. 169 Zénobie finit ses jours à Tivoli près de Rome, p. 179 Palmyre fut détruite par Aurélien, p. 186 Palmyre, après Zénobie, c'est fini!., p. 190 On ne savait même plus où était Palmyre! Heureusement, des Anglais la retrouvèrent, p. 200 La dernière mort de Palmyre, p. 206 L'histoire, un autre moyen de faire de la politique?, p. 219 Le patrimoine, ça n'intéresse que les Occidentaux, p. 238 La Syrie, une création des puissances mandataires, p. 247
Bibliogr. p. 257-259. Index