Livre - Une campagne néo-colonialiste du "Monde"

NOTE LIMINAIRE PREMIÈRE PARTIE – UN JOURNAL DEVANT LES FAITS, p. 9 I – UNE NOUVELLE POLITIQUE COLONIALE, p. 11 LA CONFÉRENCE DE BRAZZAVILLE, p. 13 Des « délais de croissance », p. 15 LE COUP DE FORCE JAPONAIS DU 9 MARS 1945, p. 17 LA DÉCLARATION DU 24 MARS 1945, p. 25 RESISTANCE FRANCO-ANNAMITE, p. 31 LA POLITIQUE COLONIALE FRANÇAISE ET L’ÉTRANGER, p. 35 LE JAPON CAPITULE, p. 39 La France évincée de l’Indochine au profit de la Chine et de l’Angleterre., p. 41 Un certain optimisme, p. 43 L’amiral Thierry d’Argenlieu entre en scène, p. 44 Perspectives américaines, p. 45 SITUATION RÉVOLUTIONNAIRE EN INDOCHINE, p. 49 Agitation au Tonkin, p. 50 « Des agents à la solde des Japonais », p. 51 Éviter une « seconde Syrie », p. 51 Troubles à Saigon, p. 53 UN « COUP D’ÉTAT » A SAIGON, p. 55 Saigon aux mains des Français, p. 56 Nationalisme indigène, p. 58 Le communisme annamite, p. 59 « La juste revendication de nos droits en Extrême-Orient », p. 60 « Ne rien faire sans consulter le peuple indochinois », p. 61 Appel à la négociation, p. 62 « Solidarité franco-britannique », p. 64 « Le Viet-Minh ne représente pas la volonté de la population indochinoise », p. 65 Résistance des « rebelles annamites » dans les campagnes, p. 65 Infiltrations nordistes, p. 66 L’amiral fait le point, p. 66 « Les soumissions font boule de neige », p. 67 Scepticisme des colons, p. 68 Aspiration des autochtones à l’indépendance, p. 68 Deux organisations, p. 69 Une coopération d’un type nouveau, p. 69 Tout se jouera à Hanoï, p. 70 LE TONKIN AUX MAINS DU VIET-MINH, p. 71 Chinoiseries, p. 72 La souveraineté française sapée, p. 73 Une occupation désastreuse, p. 75 Situation critique des civils français, p. 77 Soutien du P.C.F. au Viet-Minh, p. 77 Agitation dans les milieux annamites de France, p. 77 Tractations franco-chinoises, p. 79 Le commandant Sainteny commissaire de la République à Hanoï, p. 80 Ho Chi Minh intrigue contre la France, p. 80 « Les origines équivoques du Viet-Minh », p. 81 Plébiscite au Viet-Nam ?, p. 81 Difficultés internes et externes, p. 82 Menées antifrançaises, p. 82 « Compter sur ses alliés mais aussi compter avec eux », p. 83 Pas de « guerre coloniale », p. 84 « Sauvegarder les intérêts français et ceux des populations », p. 85 « Des négociations avec d’authentiques nationalistes », p. 85 Une influence fondée sur l’effroi, p. 86 La main tendue aux catholiques, p. 87 Imposture viet-minh, p. 88 Règlements de comptes, p. 88 De « bonnes élections », p. 89 L’ACCORD FRANCO-CHINOIS, p. 91 LE CAMBODGE ACCEDE A L’AUTONOMIE, p. 95 LA CRISE FRANCO-VIETNAMIENNE ÉTUDIÉE DANS SES PROFONDEURS, p. 97 Lueurs sur le Viet-Minh, p. 98 Que veut le Viet-Minh ?, p. 100 Avantages d’une « paix française », p. 101 Contrepartie de la « paix française » : des garanties, p. 102 Difficulté de la « conciliation nécessaire », p. 102 L’indépendance, préalable à toute négociation, p. 107 « Ma seconde patrie, c’est Moscou », p. 109 « Notre frontière est partout où vous vous trouvez en Indochine… », p. 110 LA CONVENTION PRÉLIMINAIRE DU 6 MARS 1946, p. 113 Accord franco-viet-namien, p. 115 Des difficultés en perspective, p. 116 La guérilla continue dans le Sud, p. 117 La Cochinchine aura ses institutions propres, p. 118 Portée de la « convention préliminaire du 6 mars », p. 119 L’INCIDENT FRANCO-CHINOIS DE HAIPHONG, p. 123 Une inconnue, p. 123 Trente-quatre morts, p. 124 « Un dialogue tragique », p. 125 Genèse de l’incident, p. 125 Razzia, p. 126 Pas même les bébés…, p. 127 La relève des Chinois, p. 128 II – L’ÉCHEC, p. 129 LA CONFÉRENCE PRÉPARATOIRE DE DALAT, p. 131 Une omission inquiétante, p. 133 Créer un sentiment d’abandon, p. 133 Conversations à Dalat, p. 134 Objectif permanent de Hanoï : l’indépendance, p. 135 « Soutenir la conférence par l’offensive générale sur tous les fronts… », p. 136 Une Alsace-Lorraine…, p. 137 La Fédération : – « les discussions n’ont fait qu’accentuer les divergences », p. 139 « Aucun accord n’a été réalisé sur le plan politique », p. 140 « Ce fief taillé à part dans la vie du pays… », p. 142 « Dalat, promesse de paix ? », p. 145 UN GOUVERNEMENT PROVISOIRE EN COCHINCHINE, p. 147 Un conseil consultatif ?, p. 148 La Cochinchine et l’accord du 6 mars, p. 148 Une République libre de Cochinchine, p. 149 Guérilla incessante, enlèvements, assassinats, représailles aveugles…, p. 151 « Une politique de la terre brûlée… », p. 151 « Un silence provoqué par la terreur », p. 152 Autonomie mais non-séparatisme, p. 152 « Nationalisme…, p. 153 … antitonkinois et antifrançais », p. 153 « Rien ne peut être décidé… tant que la population n’aura pas été consultée », p. 154 LA CONFÉRENCE DE FONTAINEBLEAU ET LES NOUVEAUX ENTRETIENS DE DALAT, p. 157 Un partenaire optimiste, p. 159 Un « sixième pays » en Indochine, p. 160 Diplomatie viet-minh, p. 162 Agiter l’opinion…, p. 163 Une habileté un peu grosse, p. 164 La négociation n’avance pas, p. 167 « Coup de théâtre », p. 168 Deux politiques ?, p. 171 Pas d’esprit de renonciation française, p. 172 Faire entendre la voix des minorités, p. 173 « Nous brisons toutes relations avec le peuple français », p. 173 L’écho de la voix de Doriot…, p. 174 Bac-Ninh : un incident qui met en cause l’autorité et même la légitimité du gouvernement de Hanoï, p. 175 La seconde conférence de Dalat, p. 176 Amiral Thierry d’Argenlieu : – il n’y a pas eu violation de la convention du 6 mars, p. 179 « Le Viet-Nam veut devancer les résultats du referendum… », p. 182 « La balance de la cruauté », p. 182 Impuissance ou complicité, p. 182 « Cette Indochine que menacent nos idéologues au moins autant que les hommes du Viet-Nam… », p. 183 LE MODUS VIVENDI DU 14 SEPTEMBRE 1946, p. 185 Le ministre de la France d’outre-mer : « Une politique d’accord ne doit pas aller de pair avec une politique de terrorisme. », p. 185 Hanoï : « La question du plébiscite empêche d’aller plus loin dans la voie de l’entente », p. 186 Herriot : « … Si l’on constitutionnalise la sécession possible, le citoyen d’outre-mer aura plus de droits que nous… », p. 188 De Gaulle : « … la libre disposition… ne pourrait mener les populations qu’à l’aggravation, à la dislocation et finalement à la domination étrangère… », p. 189 Agitation persistante en Indochine, p. 190 Échec des négociations, p. 190 Une non-conférence, p. 191 Ultimes péripéties, p. 192 Rémy Roure : – « ne pas transmettre à d’autres puissances le pouvoir réel », p. 196 L’ACCUEIL DU MODUS VIVENDI, p. 197 Agitation au Tonkin, p. 197 Effervescence et critiques en Cochinchine, p. 198 Giap : « La population maintient sa confiance à Ho Chi Minh… », p. 199 « Politique d’équilibre savamment dosée… », p. 200 Mesure de clémence avant l’entrevue Ho Chi Minh – Thierry d’Argenlieu, p. 201 Campagne de presse antifrançaise, p. 202 « Violation de la souveraineté nationale », p. 202 Ho Chi Minh à Hanoï, p. 203 Dispositions amicales, p. 204 La situation à la veille de l’application du modus vivendi, p. 204 L’APPLICATION DU MODUS VIVENDI, p. 207 Remaniement ministériel à Hanoï, p. 208 Un « F.N.L. » avant la lettre, p. 208 Crise à Saigon, p. 209 Le sens d’un suicide, p. 210 HAIPHONG, p. 213 « L’Union française en péril », p. 214 « Des discussions qui s’enlisent dans la procédure », p. 217 Grave incident à Haïphong, p. 217 Préméditation viet-namienne ?, p. 218 Les troupes françaises attaquées à Langson, p. 219 Rémy Roure : « nos propres victimes », p. 219 Rebondissement du conflit à Haïphong, p. 220 Tension persistante à Langson, p. 220 Les combats continuent à Haïphong…, p. 221 … et reprennent à Langson, p. 221 Responsabilités viet-namiennes, p. 221 Les « provocateurs », p. 223 « La France fera face à l’agression », p. 224 LA CRISE TROUVERA-T-ELLE UNE ISSUE À PARIS ?, p. 225 Les communistes derrière le Viet-Nam ?, p. 225 « Déclarations provocatrices », p. 226 Des conditions préventives, p. 226 M. Sainteny à Hanoï, p. 227 « La Cochinchine aux Cochinchinois », p. 228 « Les Viet-Namiens ne renonceront ni ne céderont », p. 230 La tension aurait tendance à s’accentuer à Hanoï, p. 231 Préparatifs militaires ?, p. 231 « Le calme des forts », p. 232 « Une nouvelle violation du modus vivendi », p. 233 « Une politique du ventre », p. 233 « La seule solution est un accord sincère sur la base de l’indépendance » (Léon Blum, « Le Populaire »), p. 233 « Le parti socialiste est-il exempt de tout péché ? », p. 235 Hanoï : « L’ère des concessions est révolue », p. 235 Ho Chi Minh : « J’approuve la politique de M. Léon Blum », p. 236 Les communistes ne participent pas au nouveau gouvernement, p. 236 Thierry d’Argenlieu : « Le Viet-Nam avait accepté les accords du 6 mars en dehors de toute contrainte », p. 237 Léon Blum : « Une Union intime par la confiance et l’amitié réciproques », p. 238 LE COUP DE FORCE VIET-NAMIEN DU 19 DÉCEMBRE, p. 239 Vincent Auriol : « L’exécution des accords conclus dans le cadre de la Fédération indochinoise », p. 239 « Des bandes viet-namiennes terrorisent les populations cochinchinoises pour leur faire entendre que la France ne peut les protéger et qu’elles doivent se soumettre au Viet-Nam », p. 240 « Le plus lourd responsable », p. 241 Les Viet-Namiens ouvrent les hostilités, p. 241 Préméditation viet-namienne, p. 242 M. Sainteny : – « Je tombe sous les coups d’une traîtrise inqualifiable… », p. 242 M. Moutet : « J’espère que l’esprit de paix triomphera », p. 243 Un Léon Blum réticent, p. 244 Rémy Roure : – « À quoi bon signer des accords et des conventions ? », p. 244 Vandalisme, tortures, massacres, p. 245 Indignation des consuls, p. 246 Rémy Roure : « La dialectique consiste à rejeter sur le contradicteur les fautes qu’on a soi-même commises. », p. 246 Ho Chi Minh proclame l’état d’urgence, p. 247 « Cesser de présenter les bourreaux comme des victimes et les assassins comme de doux rêveurs », p. 249 « Un contrat rompu » par « un fuyard », p. 250 Des « rebelles » au « terrorisme des mots et des étiquettes », p. 250 Une affaire longuement préparée, p. 252 « La France ne saurait être assujettie à des conventions qu’elle serait seule à respecter », p. 252 Rémy Roure : « Ne souhaiterait-on pas que l’on fît déposer les armes à nos soldats pour laisser le champ libre à Ho Chi Minh et à son rêve ? », p. 253 Marius Moutet : « La Cochinchine sera en mesure d’exprimer librement ses aspirations. », p. 254 Folie criminelle et bestialité, p. 255 Pierre Bourdan : « Qu’on cesse, sous prétexte de dénoncer les féodaux chez nous, de les encourager ailleurs. », p. 255 L’accord du 6 mars, le modus vivendi ? – « Des chiffres de papier ! », p. 256 Des chiffons de papier, p. 256 Autre document : « Le Populaire », p. 257 La désillusion de M. Moutet, p. 257 Un duo Moutet-d’Argenlieu, p. 258 Des espérances trahies, p. 258 « On voulait anticiper sur la libre consultation des populations au nom d’idéologies politiques », p. 258 Des fées malveillantes, p. 259 Impuissance ?, p. 260 BILAN D’UNE CAMPAGNE DE DEUX ANNÉES, p. 261 Le fond du problème, p. 261 L’adversaire et ses complices, p. 264 Ho Chi Minh, p. 267 Une solution pacifique était-elle possible ?, p. 268 ANNEXE – Modus vivendi du 14 septembre 1946, p. 271 DEUXIÈME PARTIE – L’HISTOIRE ÉCRITE PAR « LE MONDE » EN 1966, p. 277 I. – UN HISTORIQUE, p. 279 Les responsables, p. 279 « Un programme vaguement évolutionniste », p. 280 Deux politiques, p. 281 « L’accord du 6 mars est vague », p. 281 « Faire donner le canon », p. 282 « Le mécanisme est monté », p. 284 Une jonque…, p. 284 « Donner une dure leçon », p. 285 II. – DU BON USAGE DE LA DIALECTIQUE, p. 287 Schématisation, p. 296 M. Lacouture a atteint son but, p. 301 « L’heure slave » ?, p. 302 PRINCIPAUX TEXTES PUBLIES PAR « LE MONDE », p. 305 TABLE DES MATIÈRES, p. 309