automate électrique - Dame Nivosine

Automate faisant parti de la collection Decamps vers 1925. Un des premiers automates de vitrine qui fait la publicité pour une poudre de beauté : Nivosine. Une dame soulève sa voilette, avec sa main gauche, se tourne vers la psyché et fait le geste avec sa main droite de se poudrer. Corps, tête et mains en carton moulé. Visage et mains peints. Yeux bleus en verre soufflé. Cheveux blonds coiffés en chignon. Vêtue d’un tailleur de l’époque de 1910, longue jupe plissée sur les côtés et d’un trois-quarts de forme redingote en drap de laine roux, le col et les poignets sont bordés d’une forure en mouton brun. Sous la veste, un chemisier blanc à jabot de dentelle. Fleurs en tissu sur le revers droit de la veste. Elle est coiffée d’un grand chapeau noir surmonté d’une plume de cygne rose et des fleurs en tissus. Une voilette cache son visage. Elle est debout devant une grande psyché en bois d’inscription Louis XVI en cuivre, sur celui-ci, dans une cartouche porté par deux angelots, se lit l’inscription « parfumerie Nivosine Paris ». Socle en bois portant la mention Nivosine Paris.