cornemuse - musette

hautbois en os, petit bourdon en ébène avec trois viroles d'ivoire dont deux à lisérés noirs, boîtier en ivoire, porte-vent en ébène avec une virole en os (?), bec en matière plastique (récent), sac en cuir, robe en soie bordée de franges / Composée d'un hautbois et d'un petit bourdon insérés dans un boîtier rappelant ceux des musettes de cour mais aussi ceux des cabrettes auvergnates, cette musette d'aspect relativement précieux, bien que non signée, se rapproche d'une vingtaine de petites cornemuses très similaires conservées dans les musées et collections du monde entier. Ces instruments ont probablement été construits à la fin du XIXème siècle pour les cabinets des collectionneurs d'instruments anciens. L'analyse de leur perce montre qu'ils n'étaient pas jouables (cf. Libin, Laurence, "Seeking the source of the Gaillard cornemuses", Musique-Images-Instruments, n° 3 /1997, pp. 168-177. Les musées de Montluçon, Brest, Marseille (musée Grobet-Labadié) conservent des exemples similaires mais plus raffinés dans leur décor. La musette du Mnatp (2000.12.1) possède un hautbois avec six trous de jeu et un pavillon évasé. Le petit bourdon est composé de deux parties. La perce du hautbois est bouchée de même que le boîtier. La poche en cuir est recouverte d'une robe en soie bordée de franges à motifs géométriques, en forme de fleurs et de feuillage. Le ruban rose de satin est récent ainsi que l'extremité du porte-vent qui a été refait.