Livre - Le métier de sociologue

SOMMAIRE DU LIVRE PREMIER PRÉALABLES ÉPISTÉMOLOGIQUES, p. 21 AVANT-PROPOS, p. 7 Méthode et pratique de la recherche La vigilance épistémologique et la sociologie de la connaissance La lecture des auteurs : théorie de la connaissance sociologique et théorie du système social Le « métier » du sociologue, habitus épistémologique INTRODUCTION. ÉPISTÉMOLOGIE ET MÉTHODOLOGIE, p. 23 Logique de l’invention et logique de la preuve, p. 25 Épistémologie des sciences de l’homme et épistémologie des sciences de la nature Philosophie de la connaissance et épistémologie Le fixisme méthodologique et l’effet de fermeture Le méthodologisme et le déplacement de la vigilance épistémologique Les abus de pouvoir de la « théorie » L’ordre des raisons épistémologique : le fait scientifique est conquis, construit, constaté PREMIÈRE PARTIE : LA RUPTURE, p. 33 I. LE FAIT EST CONQUIS CONTRE L’ILLUSION DU SAVOIR IMMÉDIAT, p. 35 Sociologie et sociologie spontanée : la familiarité, obstacle épistémologique premier I-1. PRÉNOTIONS ET TECHNIQUES DE RUPTURE, p. 35 La mesure statistique, la définition, la critique logique du langage, instruments pour mettre en pièces les totalités de l’intuition L’attention à l’inattendu : l’invention, restructuration des relations I-2. L’ILLUSION DE LA TRANSPARENCE ET LE PRINCIPE DE LA NON-CONSCIENCE, p. 37 L’artificialisme, forme savante de l’illusion de la transparence. Pour rompre définitivement avec la philosophie spontanée du social, la sociologie doit poser et mettre en œuvre le principe de la non-conscience La convergence épistémologique des auteurs sur cette condition sine qua non de la science sociologique Non-conscient et inconscient La recherche des motivations et ses présupposés La connaissance du système des relations objectives, condition de la connaissance des attitudes comme relations vécues des sujets à leur vérité objectivée dans le système des relations objectives I-3. NATURE ET CULTURE : SUBSTANCE ET SYSTÈME DE RELATIONS, p. 42 Les faits sociaux ne sont pas des natures mais des systèmes de relations historiques et sociales. La monnaie de la nature humaine : « besoins », « motivations » ou « pré-réquisits » « Expliquer le social par le social » Le général et le banal Les natures simples travesties en invariants sociologiques I-4. LA SOCIOLOGIE SPONTANÉE ET LES POUVOIRS DU LANGAGE, p. 43 Le langage commun véhicule de la philosophie spontanée du social Les maladies du langage et leur thérapeutique Les pièges de la métaphore Les schèmes mixtes et le pseudo-rendement explicatif de la double appartenance Le contrôle des analogies I-5. LA TENTATION DU PROPHÉTISME, p. 47 Le sociologue et son public Sociologie et « humanisme » Les attentes existentielles du grand public intellectuel Les schèmes mixtes et le double jeu prophétique de certain langage sociologique Le pouvoir des explications par le simple I-6. THÉORIE EL TRADITION THÉORIQUE, p. 50 Le renouvellement théorique dans les sciences de la nature et en sociologie La tradition théorique comme sens commun savant Les « sommes » sociologiques Sociologie spontanée et théories classificatoires I-7. THÉORIE DE LA CONNAISSANCE SOCIOLOGIQUE ET THÉORIE DU SYSTÈME SOCIAL, p. 53 Les succédanés de la théorie Les « théoriciens » et l’alternative du tout ou rien La théorie de la connaissance du social, minimum théorique exigible Science et méta-science DEUXIÈME PARTIE, LA CONSTRUCTION DE L’OBJET, p. 57 II. LE FAIT EST CONSTRUIT : LES FORMES DE LA DÉMISSION EMPIRISTE, p. 59 Objets concrets et objets construits Objets scientifiquement construits et objets pré-construits La rupture avec les objets pré-construits : concepts « systémiques » et problématique théorique II-1. « LES ABDICATIONS DE L’EMPIRISME », p. 62 « Le vecteur épistémologique va du rationnel au réel » Données, faits et théorie L’analyse secondaire Un objet qui parle L’annulation du sociologue II-2. HYPOTHÈSES OU PRÉSUPPOSÉS, p. 65 Les implications épistémologiques des techniques Méthodologie et technologie Les présupposés de l’échantillonnage au hasard Le contrôle de l’instrument statistique II-3. LA FAUSSE NEUTRALITÉ DES TECHNIQUES : OBJET CONSTRUIT OU ARTEFACT, p. 68 « Neutralité éthique » et neutralité épistémologique L’entretien non-directif et ses présupposés La vigilance épistémologique, interrogation sur l’interrogation Interrogation sur le langage de l’interrogation et sur le langage des réponses La situation d’enquête : expérimentation fictive et expérimentation sociale Le primat épistémologique de l’observation ethnographique : l’inventaire méthodique et le questionnaire Ethnologie et sociologie Le traitement des « données » : découpage et codage. L’analyse multivariée Principes ou recettes Science sans conscience épistémologique II-4. L’ANALOGIE ET LA CONSTRUCTION DES HYPOTHÈSES, p. 77 Hypothèse et induction : la logique du renouvellement théorique Hypothèse, comparatisme et analogie Le type idéal comme « construction Approchée » Le cas limite et le groupe de transformations Formalisation et construction des hypothèses II-5. MODÈLE ET THÉORIE, p. 81 Le modèle et le positivisme Les modèles sans principe, bricolage savant Ressemblance et analogie : modèles mimétiques et modèles analogiques Les modèles formalisés et le danger de consacrer les schèmes de la sociologie spontanée Le pouvoir de l’analogie est indépendant de la formalisation Modèles théoriques et théories partielles TROISIÈME PARTIE : LE RATIONALISME APPLIQUÉ, p. 87 III. LE FAIT EST CONQUIS, CONSTRUIT, CONSTATÉ : LA HIÉRARCHIE DES ACTES ÉPISTÉMOLOGIQUES, p. 89 L’autonomisation des opérations de la recherche, principe de toutes les erreurs III-1. L’IMPLICATION DES OPÉRATIONS ET LA HIÉRARCHIE DES ACTES ÉPISTÉMOLOGIQUES, p. 89 La division bureaucratique des tâches ou la succession des phases d’un cycle, représentations inadéquates de la recherche La hiérarchie des actes épistémologiques : la valeur d’une opération est fonction du degré auquel elle actualise cette hiérarchie La formalisation, alibi de la sociologie spontanée ou institutionnalisation de la rupture épistémologique L’intuition et l’intuitionnisme Observation et théorie La signification théorique des faits expérimentaux La théorie sans attaches expérimentales : « le dogme de l’immaculée conception » Le constat d’échec et la théorie Les techniques, les faits et la théorie : le paradoxe d’Uvarov Une sociologie sans objet III-2. SYSTÈME DE PROPOSITIONS ET VÉRIFICATION SYSTÉMATIQUE, p. 95 Le caractère systématique de la théorie, réponse à la fois aux exigences de la théorie et aux droits de l’expérimentation Les vérifications « coup par coup » La preuve par la cohérence du système de preuves Le cercle méthodique III-3. LES COUPLES ÉPISTÉMOLOGIQUES, p. 98 Le spectre épistémologique Les couples fonctionnels en sociologie : sociographie et philosophie sociale, positivisme et intuitionnisme Les oscillations du projet sociologique Le rationalisme appliqué CONCLUSION : SOCIOLOGIE DE LA CONNAISSANCE ET ÉPISTÉMOLOGIE p. 103 La sociologie, une science comme les autres mais où la rupture avec le sens commun est plus difficile qu’ailleurs Les mondanités de la sociologie et le champ social des productions sociologiques ESQUISSE D’UNE SOCIOLOGIE DE LA TENTATION POSITIVISTE EN SOCIOLOGIE, p. 104 L’illusion du commencement absolu La quête de la reconnaissance et les surenchères positivistes L’organisation sociale de la profession Le prestige des automates Les pressions de la demande Professions de foi épistémologiques et idéologies professionnelles La sociologie de la sociologie, condition préalable de la réflexion épistémologique L’ENRACINEMENT SOCIAL DU SOCIOLOGUE, p. 107 L’ethnocentrisme L’ethnocentrisme de classe L’ethnocentrisme de la classe intellectuelle. CITÉ SAVANTE ET VIGILANCE ÉPISTÉMOLOGIQUE, p. 109 L’illusion d’un salut scientifique individuel La cité savante, condition de la vigilance épistémologique Les formes et les degrés de l’autonomie de la communauté scientifique et les instruments du contrôle de la recherche Les formes de la critique organisée Le système de « contrôles croisés » Les échanges entre disciplines Les formes de sociabilité propres à la cité savante TEXTES D’ILLUSTRATION, p. 115 AVANT-PROPOS, p. 116 CANGUILHEM Georges, Sur une épistémologie concordataire, p. 117 BACHELARD Gaston, Les trois degrés de la vigilance, p. 125 INTRODUCTION : ÉPISTÉMOLOGIE ET MÉTHODOLOGIE, p. 129 PREMIÈRE PARTIE : LA RUPTURE, p. 135 DEUXIÈME PARTIE : LA CONSTRUCTION DE L’OBJET, p. 215 TROISIÈME PARTIE : LE RATIONALISME APPLIQUÉ, p. 305 CONCLUSION. SOCIOLOGIE DE LA CONNAISSANCE ET ÉPISTÉMOLOGIE, p. 345 LISTE DES TEXTES, p. 391 INDICATIONS DE LECTURES, p. 399 INDEX DES NOMS, p. 403 INDEX DES THÈMES, p. 407 TABLE DES MATIÈRES, p. 431 SOMMAIRE DU LIVRE SECOND (À paraître) LA PROBLÉMATIQUE PREMIÈRE PARTIE. LA POSTURE SOCIOLOGIQUE I. LA MÉTHODE COMPARATIVE ET LA DÉMARCHE ANALOGIQUE COMME TECHNIQUES DE RUPTURE ET D’INVENTION I-1. LE RECOURS À L’ETHNOLOGIE ET À L’HISTOIRE COMME TECHNIQUE DE DISTANCIATION Familiarité et déconcertement Du bon usage de l’information ethnologique et historique : les fausses distanciations de l’exotisme et les vertus heuristiques du dépaysement Le recours à l’histoire comme protection contre l’illusion du « jamais vu » et l’illusion du « toujours ainsi » La méthode comparative comme méthode sociologique par excellence Les usages automatiques de cette méthode et l’attention aux conditions de la comparabilité I-2. LES VERTUS HEURISTIQUES D’UN USAGE CONTRÔLÉ RIES TRANSFERTS RIE CONCEPTS ET DE SCHÈMES DE PENSÉE Analogies proches et analogies lointaines : les plus proches ne sont pas les moins dangereuses et les plus éloignées sont toujours utilisables sous conditions Les conditions d’application du raisonnement analogique : mise en relation de relation s et non rapprochement des apparences L’.analogie linguistique L’analogie économique L’analogie biologique L’analogie physique L’analogie comme technique d’invention et de description I-3. TOUT EST SOCIOLOGISABLE L’intériorisation des principes de la connaissance sociologique : l’habitus du sociologue.- L’interrogation sociologique fait l’objet sociologique Quelques cas limites : les techniques du corps, le rapport au corps propre, les sentiments, la création artistique DEUXIÈME PARTIE. L’INTERROGATION SOCIOLOGIQUE II. LE PRINCIPE DE LA NON-TRANSPARENCE, CONDITION DE L’INTERROGATION SUR LA FONCTION LA STRUCTURE, ET LA SIGNIFICATION II-1. FONCTION ET FONCTIONS Le fonctionnalisme du sens commun : l’identification des fonctions aux causes ou aux fins Les formes demi-savantes du fonctionnalisme La rechute dans l’illusion de la transparence : fonction sociales ou fonction psychologique L’ethnocentrisme utilitariste : fonction d’adaptation et fonction d’intégration La rechute dans l’essentialisme : les « pre-requisits fonctionnels » L’indifférence aux différences : fonctions pour le tout ou fonctions pour les parties Les fonctions objectives ne se laissent saisir que dans les inter-relations : fonction, interdépendance fonctionnelle et poids fonctionnel L’interdépendance des structures et des fonctions : le structuro-fonctionnalisme abstrait et les relations réelles entre l’analyse structurale et l’analyse fonctionnelle Le rapport entre les fonctions objectives et les intentions vécues : les fins conscientes peuvent contredire les fonctions objectives tout en contribuant au fonctionnement objectif du système II-2. FORMES ET STRUCTURE Formes apparentes et relations construites Grammaire générale des « formes pures » ou science des systèmes ? « Toutes les parties adhèrent entre elles mais non de la même manière et au même degré » Les relations entre les parties d’un système : propriétés de position et caractéristiques intrinsèques Les relations entre systèmes : les homologies et les groupes de transformation ou les relations de détermination causale Autonomisation méthodologique et autonomie relative des systèmes Les structures et le rapport aux structures : l’expérience vécue se comprend à partir des structures même lorsqu’elle n’enferme pas la compréhension des structures La transformation des systèmes : structure et histoire Structure, fonctionnement et changement II-3. SENS VÉCU ET SENS OBJECTIF Les faux problèmes : explication ou compréhension, test projectif ou behaviorisme Interpréter n’est pas comprendre les motifs mats construire un système de relations intelligibles à partir d’indices objectifs du sens Motivations et causes finales Rationalisations et idéologie Le cercle herméneutique : absurdité du fait isolé, intelligibilité du système des faits et preuve de l’interprétation par la systématicité des principes d’interprétation La sociologie est une science comme les autres L’interprétation doit rendre raison des rationalisations : le rapport du sens vécu au sens objectif doit être objectivé parce qu’il fait partie intégrante du sens objectif TROISIÈME PARTIE. L’ABSTRACTION SOCIOLOGIQUE III. LA SOCIOLOGIE NE DOIT PAS IGNORER QUE, POUR CONSTRUIRE SON OBJET COMME SYSTÈME DE RELATIONS, ELLE DOIT IGNORER PROVISOIREMENT ET PAR DÉCISION DE MÉTHODE LES RELATIONS ENTRE LE SYSTÈME DE RELATIONS QU’ELLE A AUTONOMISE ET D’AUTRES SYSTÈMES DE RELATIONS, NE SERAIT-CE QUE POUR NE PAS OMETTRE DE S’INTERROGER ULTÉRIEUREMENT SUR CES RELATIONS ET DE LES INTÉGRER DANS UN SYSTÈME DE RELATIONS PLUS ENGLOBANT III-1. « NIVEAUX » ET PROFILS La métaphore des « niveaux » et la fausse alternative du facteur prédominant et de l’hyper-empirisme pluraliste Le schème topique des instances superposées et ses pouvoirs métaphoriques Construction d’objet et choix du profil Écologie et morphologie Morphologie et symbolisme : relations d’indication et relations symboliques La culture objectivée dans l’espace comme profil privilégié d’une saisie objective de la culture Des structures économiques aux conduites : les relations objectives de l’économie comme principe d’explication des conduites et des relations vécues au système des relations économiques Contre l’explication des conduites par les motivations économiques de la conduite Degrés d’institutionnalisation des conduites : coutume, convention, droit Routine et charisme Les systèmes de communication : le droit à l’autonomisation méthodologique et les illusions de l’autonomie réelle La culture L’analyse de valeurs III-2. PROFILS ET TOTALITÉS Le s profil s privilégiés et les rapports sous lesquels ils peuvent être privilégiés : logique de l’invention, de l’explication et de l’exposition Les monismes méthodologiques et les confusions qu’ils opèrent La vertu heuristique de l’étude morphologique, économique ou symbolique est fonction de l’objet Contre le pragmatisme : il faut expliquer en chaque cas le privilège heuristique d’un type d’appréhension Profil opératoirement privilégié et profil causalement privilégié Poids relatif des différents systèmes de relations : il faut expliquer en chaque cas le privilège explicatif d’un système de relations (morphologique, économique ou symbolique) Rapports de force et rapports de sens III-3. ABSTRACTION ET TOTALITÉ Les verbalismes de la totalité Le fait « social total » et les ambiguïtés du « Mélanésien concret » Le culturalisme et la logique de la pars totalis comme principe d’explication circulaire Culture et stratification Totalités empiriques et construction scientifique de systèmes de relations Totalité vécue et totalité construite La classe sociale ou la culture comme totalités construites Le « géométral de toutes les perspectives » comme idée régulatrice de la recherche Construction de l’objet et objectivité : la théorie du système le plus englobant de relations et des relations entre les sujets et ce système permet de comprendre l’expérience vécue mieux qu’elle ne se comprend elle-même, en même temps qu’elle rend raison des rationalisations explicatives contre lesquelles elle s’est construite SOMMAIRE DU LIVRE TROISIÈME (À paraître) LES OUTILS PREMIÈRE PARTIE : LES INSTRUMENTS CONCEPTUELS DE LA RUPTURE ET DE LA CONSTRUCTION DEUXIÈME PARTIE : LES INSTRUMENTS DE L’OBSERVATION TROISIÈME PARTIE : LES INSTRUMENTS DE LA MESURE ET DU CONTRÔLE DE LA MESURE