Livre - Le corps des philosophes
1C PHL 90
41-Vendôme : Impr. des PUF
Description
Livre
Presses universitaires de France
Le Diraison Serge
Zernik Éric
Presentation materielle : VIII-260 p.
Dimensions : 24 cm
COLLECTION MAJOR TABLE DES MATIÈRES, V AVERTISSEMENT, IX INTRODUCTION – LE CORPS : ENTRE MATIÈRE ET ESPRIT, p. 1 1. Le corps inerte : l’opposition classique entre matière et esprit, p. 2 2. Le corps vivant, p. 4 3. Le corps humain, p. 6 4. Quatre axes pour une problématique, p. 9 Texte, p. 1. L’organisme est cause et effet de lui-même, p. 10 Texte, p. 2. Le visage signe de l’intériorité, p. 12 CHAPITRE 1 – LE LOGOS COMME REDRESSEUR DES CORPS. PLATON : LE CORPS DU SÉPULCRE AU SIGNE, p. 15 Réfléchir, p. 15 I. LE CORPS PROBLÉMATIQUE : ENTRE BONNE TENUE ET DISSIPATION, ENTRE RETENUE ET PERTE, ENTRE VIE ET MORT, p. 17 1. Le corps : matière à problème, p. 17 2. Le corps vivant est altération, p. 19 3. Le corps est un signe, p. 20 4. Du corps-signe au texte cosmique, p. 21 5. Pas de bonne tenue du corps humain sans mémoire, p. 22 6. L’épiderme contre la mémoire, p. 24 7. Détermination de la problématique platonicienne du corps, p. 26 II LE CORPS DÉBRIDÉ DANS TOUS SES ÉTATS OU LE TRIOMPHE DU MATÉRIALISME, p. 28 1. Le bon plaisir du corps, p. 28 2. Du bon plaisir des corps à l’agrégat social, p. 28 3. La séduction du corps ou la pseudo-politique des ressources humaines, p. 29 4. La force du corps tyrannique, vérité de la pseudo-politique, p. 29 5. Les corps débridés ou la négation du corps politique, p. 30 6. Les présuppositions matérialistes de la sophistique, p. 31 7. La confusion inintelligible du matérialisme, p. 32 III. L’EXIGENCE ESSENTIELLE, p. 34 1. Ce qu’il en est en vérité du désir de bonheur, p. 34 2. Ce qu’il en est en vérité du plaisir, p. 36 3. Ce qu’il en est en vérité de la parole, p. 37 4. Les laudateurs du corps ne savent pas ce qu’ils disent, p. 39 IV. L’ÊTRE OU LE RÉFÉRENT ULTIME, p. 40 1. La fracture, p. 40 2. L’espace commun de l’articulation. « Le divin est la mesure de toutes choses », p. 41 3. Le Réel, la copie, le simulacre, p. 42 4. Le Bien, p. 45 5. Le rapport du sensible aux Idées, p. 46 6. L’âme rationnelle du Vivant mortel, p. 47 V. LE DRAME EXISTENTIEL: DU CORPS-PRISON AU CORPS-SIGNE, p. 51 1. La spécificité du vivant mortel, p. 51 2. Le corps, prison de l’âme, p. 52 3. Le corps propre, c’est-à-dire le corps parfaitement signe, p. 54 4. Le statut de la métempsycose, p. 55 5. Le régime en vue du corps propre, p. 56 6. Le souci du corps propre, prélude à l’oubli du corps, p. 59 Approfondir, p. 60 Prolonger, p. 61 CHAPITRE 2 – LE CORPS SANS OMBRE. PHYSIQUE ET PHYSIOLOGIE CARTÉSIENNES, p. 75 Réfléchir, p. 75 I. LE MONDE COMME REPRÉSENTATION, p. 78 1. Qu’est-ce que la représentation ?, p. 79 2. La mutation de l’astronomie à la Renaissance, p. 80 3. Du Cosmos à l’Univers mathématisé, p. 82 4. Descartes et l’automate, p. 83 5. Les trois notions primitives, p. 84 6. Espace physique et étendue géométrique (cf. texte, p. 2, p., p. 122-125), p. 85 II EN QUÊTE D’UN NOUVEAU FONDEMENT : L’ÂME DISTINCTE DU CORPS, p. 86 1. Une méthode égocentrée, p. 86 2. Du « livre de la nature »..., p. 88 3. « à la fable du monde »..., p. 89 4. La nécessité d’un fondement, p. 90 5. Le doute, p. 91 6. Le cogito : une pensée hors du monde, p. 93 7. Je suis une âme ou une pensée, p. 94 8. La priorité de la pensée sur le corps, p. 96 9. L’analyse du morceau de cire, p. 97 10. L’âme donne corps, p. 99 11. Du doute à la véracité divine, p. 101 III. L’HOMME DANS LE MONDE : LA SPHÈRE DE L’UNION DE L’ÂME ET DU CORPS, p. 103 1. De l’essence à l’existence : mathématique et physique, p. 104 2. Une réhabilitation du sensible (cf. texte, p. 4, p., p. 127), p. 105 3. Le sensible indice d’une extériorité : la preuve de l’existence des corps, p. 106 4. Inclination naturelle et raison, p. 108 5. L’union de l’âme et du corps, p. 109 6. La vérité du sensible, p. 110 7. En quel sens puis-je dire : « je suis mon corps » ?, p. 111 8. L’individualisation du corps propre, p. 112 9. La finalité du corps humain, p. 114 10. La coexistence du mécanisme et de la finalité, p. 115 11. Passions et volontés (cf. texte, p. 5, p., p. 133), p. 116 12. Les techniques de la volonté, p. 117 Conclusion une morale de la générosité, p. 119 Approfondir, p. 121 Prolonger, p. 122 CHAPITRE 3. – LA TENTATION DE LA VIE : LE CORPS À CORPS. NIETZSCHE : DU CORPS DU TEXTE AU TEXTE DU CORPS, p. 141 Réfléchir, p. 141 I. DESCARTES, UN HOMME DE THÉÂTRE MÉCONNU : DE LA REPRÉSENTATION DU CORPS COMME SCÈNE DE THÉÂTRE, p. 143 1. La « représentation », une notion problématique, p. 144 2. Sous le masque de la représentation du corps-objet : la vie, p. 145 3. La philosophie : un théâtre qui se masque, p. 146 II. LE FOND VITAL, UN CONFLIT CHAOTIQUE DE FORCES. LE CORPS, UN JEU PLURIEL DE FORCES, p. 148 1. Le monde est vouloir, p. 148 2. La volonté de puissance peut-elle être envisagée comme volonté de la puissance ?, p. 149 3. L’innocence du chaos, p. 150 4. Le corps est pluriel, p. 150 III. LA GRAMMAIRE N’AIME PAS LA VIE. LE LANGAGE COMME PRÉJUGÉ MÉTAPHYSIQUE, p. 152 1. L’universalité du concept efface la vie, p. 152 2. De la musique avant toute chose, p. 154 3. Le dire métaphorique, p. 155 4. Vivre, c’est interpréter, p. 157 5. Le corps comme grand estomac. « Vivre, c’est fabuler », p. 158 6. L’art contre « les albinos du concept », p. 162 IV. L’HOMME, « L’ANIMAL LE PLUS RATÉ, LE PLUS MALADE, LE PLUS INTÉRESSANT », p. 165 1. Comment évaluer, p. 165 2. Le faible, le fort, le surhumain. Avoir un corps, être corps, être pluriel, p. 166 3. Comment la mémoire vient-elle au corps ?, p. 169 4. Le sens noble du châtiment corporel. Le sens faible ou l’éducation de l’âme, p. 171 5. La transmutation des valeurs : l’intelligence comme ruse du corps faible, p. 173 V. LA TENTATION DE LA VIE CONTRE L’IMPOSSIBLE REPRÉSENTATION MAÎTRISANTE DU CORPS, p. 174 1. La généalogie : le nez et les oreilles de Nietzsche contre l’œil de l’âme. Le tragique contre la dialectique, p. 174 2. Physiologie et symptomatologie. Le corps comme style de vie, p. 177 3. Du corps du texte au texte du corps. Tentations, tentatives, p. 178 Approfondir, p. 180 Prolonger, p. 181 CHAPITRE 4 – LES PLIS DE LA CHAIR. MERLEAU-PONTY : DU CORPS SUJET À LA CHAIR DU MONDE, p. 195 Réfléchir, p. 195 I. « IL Y A UN MONDE » : LE CORPS ET L’ÊTRE AU MONDE (SARTRE ET MERLEAU-PONTY), p. 199 1. Le corps-objet et le corps vécu, p. 200 2. La métaphysique de la science, p. 201 3. L’épochè husserlienne et le phénomène du monde, p. 203 4. L’intentionnalité de la conscience, p. 204 5. L’interprétation sartrienne de l’intentionnalité : la transcendance de la conscience, p. 205 6. La conscience comme existence, p. 207 7. La facticité de l’homme : ma liberté se réalise à partir d’un ensemble de faits que je n’ai pas choisis, p. 209 8. Mon corps est l’expression de cette facticité, p. 210 9. Et pourtant cette interprétation ne suffit pas à rendre compte de notre présence immédiate au monde : la critique de Merleau-Ponty, p. 211 10. La métaphysique sartrienne manque le sens de notre inscription charnelle dans le monde, p. 213 II. LE CORPS PERCEVANT, p. 215 1. Les principaux caractères de la perception, p. 216 2. L’organisme comme sujet percevant, p. 218 3. L’intentionnalité corporelle : la négativité du corps, p. 220 4. Le corps est la condition d’une première organisation du monde (cf. texte, p. 2, p., p. 247), p. 222 5. La perception comme dialogue du sujet incarné avec le monde (cf. texte, p. 3 et, p. 4, p., p. 249-254), p. 223 6. Le cogito et le décentrement du sujet, p. 226 III. LA CHAIR, LE VOYANT ET LE VISIBLE, p. 228 1. Le chiasme et l’entrelacs (cf. texte, p. 5, p., p. 255), p. 229 2. L’être défini comme chair : la matrice commune de l’homme et du monde, p. 231 3. En tant que sujet charnel, je ne peux être pure présence à moi-même, p. 233 4. L’épaisseur du visible et la « télé-vision », p. 235 5. Autrui, mon double : le thème de l’intercorporéité, p. 238 6. La parole : la chair sublimée de la pensée, p. 240 7. La parole créatrice est le lieu de gestation du sens, p. 241 8. La parole est la chair de la réflexion : la genèse du monde intelligible, p. 243 Approfondir , p. 245 Prolonger, p. 246 CONCLUSION, p. 259