Domenica 14 luglio - Chiusura eccezionale del forte Saint-Jean alle 16:00

Il 14 luglio vi informiamo che il forte Saint-Jean e l' accesso alla mostra «Traguardi e capolavori» saranno eccezionalmente chiusi a partire dalle 16.00.
Il museo e le esposizioni «Paradisi naturisti», «Méditerranei», «Passioni condivise» e «Famosi ? » rimarranno aperti negli orari abituali.

Livre - Le camp du Grand Arénas

304.8 TEM

Description

Livre

Autrement

Temime Émile 1926 - 2008

Deguigné Nathalie

Presentation materielle : 157 p.

Dimensions : 25 cm

Une fresque conçue par Henry Dougier et dirigée par Pierre Milza et Émile Temime. Populations, lieux symboles, récits : les trajectoires de l’immigration en France dressent une véritable cartographie de leur mémoire pat rues, quartiers et villes interposés. Des histoires inscrites dans l’espace et dans le temps. La première grande saga de ces Français venus d’ailleurs, dans une France monde. Camp Vietnam enclave juive et cité de relogement Dans l’immense pagaille qui suit la Libération, Marseille voit affluer des milliers d’hommes et de femmes qu’il faut abriter momentanément des regards indiscrets, travailleurs vietnamiens placés sous haute surveillance en ce début de guerre d’Indochine, Juifs, rescapés des camps d’Europe centrale ou venus du Maghreb, en quête de la Terre Promise... Pour les accueillir, Fernand Pouillon va édifier, entre la prison des Baumettes et le village de La Cayolle, des "drôles de baraques" en forme de tonneaux, qui sont à l’origine du camp du Grand Arénas. Camp isolé par des murs ou des barbelés, et dont le nom varie au fil des années : camp Vietnam fermé en 1948, Enclave juive, où passeront jusqu’en 1966 des milliers de « transitaires ». Le camp se révèle insuffisant pour abriter les nouveaux arrivants, « squatters » de toutes origines qu’il convient de reloger, travailleurs immigrés, Gitans. Les baraques et les cités édifiées à la hâte se dégradent rapidement. Dans cet espace d’entassement et de misère se crée pourtant un monde solidaire, dont le souvenir resurgit aujourd’hui dans les mémoires croisées qu’évoque cet ouvrage. Émile Temime est professeur émérite d’histone contemporaine à l’université de Provence, et directeur du groupe d’histoire des migrations à l’École des hautes études en sciences sociales. Nathalie Deguigné, historienne, travaille actuellement au Centre social de Servières à Marseille. et danse chez la chorégraphe Réjane Losno.

Introduction, p. 11 UN LIEU À L’ABRI DES REGARDS, p. 17 Un territoire en marge de la ville, p. 17 Les tonneaux du Grand Arénas, p. 23 De la cité de relogement au bidonville, p. 26 LES VIETNAMIENS DU GRAND ARÉNAS, p. 32 L’odyssée des travailleurs vietnamiens, p. 32 Une organisation bien structurée, p. 36 Guerres et dissensions internes, p. 43 La fin du camp Vietnam, p. 51 LE TEMPS DES CLANDESTINS, p. 56 Des réfugiés en quête d’une patrie, p. 56 Un hébergement clandestin, p. 60 Retour au Grand Arénas, p. 64 La fin de l’illégalité, p. 66 LE CAMP DES JUIFS, UNE DOMINANTE SÉPHARADE, p. 70 L’émigration des Juifs du Maghreb, p. 70 Les Juifs marocains, du regroupement au transit, p. 76 L’installation dans le camp, p. 81 ANNÉES 1950, LA VIE QUOTIDIENNE DANS L’ENCLAVE JUIVE, p. 84 Des conditions de vie difficiles, p. 84 Ceux qui partent et ceux qui restent, p. 90 Les enfants, l’école et les jeux, p. 92 Rencontres et chocs culturels, p. 94 Contacts avec l’extérieur et relation de quartier, p. 97 LA COHABITATION DES ANNÉES 1960, p. 106 Le ralentissement de l’émigration vers la Palestine, p. 106 Les difficultés de la vie quotidienne, p. 108 Vivre ensemble au Grand Arénas, p. 115 Les enfants dans la cité, l’école, p. 119 Les différentes formes de l’aide sociale, p. 126 La fin d’une époque, p. 131 DES MÉMOIRES CROISÉES, LA DIVERSITÉ DU SOUVENIR, p. 137 Une vision fantasmatique, p. 137 Une mémoire transfigurée, p. 139 Une mémoire affective, p. 140 Annexe 1. Témoignage, p. 145 Annexe 2. Chronologie, p. 151 Orientation bibliographique, p. 155

Bibliogr. p. 155-156. - L'ouvrage porte par erreur : ISSN 0336-5816