Livre - Deux peuples proches, deux voisins lointains

327.5 DIN

Description

Livre

Actes Sud

Dink Hrant 1954 - 2007

Ülker Emre

Eddé Dominique 1953 - ...

Kéhayan Jean 1944 - ...

Mahçupyan Etyen 1950 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (200 p.)

Dimensions : 19 cm

Arménien de Turquie, Hrant Dink a payé de sa vie son combat exemplaire pour le rapprochement des deux peuples et des deux pays. Assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007, cet homme a transmis – avant de disparaître – un héritage inestimable. Une manière aussi simple qu’audacieuse d’affronter le passé, de surmonter les traumatismes, de penser la paix. Pas moins habité par la mémoire de l’horreur – 1915 – que par le souci de désamorcer les résistances de ceux qui la nient ou n’en prennent pas la mesure, il s’était donné pour priorité le changement des mentalités, la lente et urgente conquête de la démocratie. Fondateur et rédacteur en chef du seul hebdomadaire bilingue de Turquie – Agos –, Dink a initié un ton, une posture. Il a refusé de bout en bout de céder le terrain de l’avenir à celui de la méfiance et de la peur. Le pas qui vient d’être franchi en faveur de l’ouverture de la frontière arméno-turque lui doit une bonne part de sa raison d’être. “Nous avons vécu très longtemps ensemble sur ces terres, écrit-il dans ce livre posthume, nous avons une mémoire commune. Cette mémoire commune, nous l’avons divisée en mémoires monophoniques. Nous ne jouons, les uns et les autres, que les accords que nous connaissons. Pourquoi ne pourrions-nous pas reconstruire notre mémoire commune en transformant le monologue en dialogue ?” La voix de Dink est plus actuelle, plus vivante que jamais.

KÉHAYAN Jean, Préface. – “Ils ont détruit le monde ! Oui, mais nous recommencerons”, p. 7 MAHÇUPYAN Etyen, Ouverture, p. 19 EDDÉ Dominique, À propos de la traduction, par, p. 25 DEUX PEUPLES PROCHES, DEUX VOISINS LOINTAINS, p. 27 Avant-propos, p. 31 L’HISTOIRE RÉCENTE D’UNE ABSENCE DE RELATION, p. 39 Les tentatives de contacts au plan officiel, p. 39 Les tentatives de contacts non gouvernementaux, p. 49 LES RAISONS QUI ALIMENTENT L’ABSENCE DE RELATIONS ENTRE LA TURQUIE ET L’ARMÉNIE, p. 59 L’histoire. Le traumatisme. La paranoïa, p. 59 L’état mental du monde arménien ou le lourd héritage : le traumatisme, p. 64 L’héritage gaspillé : la relation historique, p. 72 L’ingrédient principal de l’identité nationale turque : la paranoïa, p. 84 QUE FAUT-IL FAIRE ? QUE FAUT-IL NE PAS FAIRE ?, p. 95 Les acteurs. Les rôles. Les préférences, p. 95 Le premier code du cadenas : l’ouverture de la frontière. L’établissement de la relation diplomatique, p. 106 Déverrouiller l’histoire et la surmonter, p. 118 L’axe principal de la politique à mettre en œuvre : les champs d’intérêts communs, p. 150 Mettre le désir à la place de la peur, p. 164 Conclusion, p. 169 ANNEXES Hrant Dink, p. 191 L’appel à la Turquie par l’Arménie : “En tant que voisins, il faut que nous voulions transcender le passé”, p. 193

Traduction de : Ikiyakin halk, iki uzak komşu