VOITURE

Voiture hippomobile en bois en bois et fer forgé peinte en vert et rouge. Elle est constituée de deux roues, trois amortisseurs, une plateforme à deux ridelles fixes latérales, un banc à dossier rembourré, un coffre postérieur et une porte postérieurs et deux limons. Les deux roues présentent quatorze rayons et leur jante est cerclée de fer. Elles sont peintes en rouge avec un liseré vert clair sur la tranche des jantes et sur les rayons. L’essieu qui les relie est métallique et de section circulaire. Trois amortisseurs à lames superposées sont visibles sous le plancher. Un axe de section circulaire coudé à ses deux extrémités est fixé sous la traverse postérieure de plancher. Il supporte deux patins qui agissent sur les jantes grâce à une manivelle à poignée sphérique en bois tourné placée sur un bord du banc. Le châssis du plancher est constitué de deux axes placés sur les amortisseurs et reliés par quatre traverses. Sur l’extrémité antérieure des deux axes est fixée une structure métallique en lames. Ces lames sont aussi maintenues sur l’avant de la paroi antérieure : elles supportent les deux limons, qui sont peints en rouge et courbés vers le haut et l’intérieur en partie antérieure. Leur extrémité est cerclée de fer et sa partie médiane, en face extérieure, reçoit deux passants métalliques. La paroi antérieure, fixée par une structure en fer sur le plancher, est rectangulaire et peinte en vert. Sur ses bords latéraux sont saillantes des tiges métalliques qui forment des passants, et sur le bord supérieur sont visibles deux crochets. Sur la face antérieure de la paroi sont fixés, au bout de deux tiges métalliques courbées partant des bords, deux porte-lanternes en cuivre. Sur la face postérieure est fixé un porte-fouet en fer, tubulaire, et dans lequel est visible un résidu de manche en bois. Plusieurs lanières de cuir avec leurs boucles en fer sont fixées sur la face postérieure. Leur usage est indéterminé. Les deux parois latérales sont courbées vers l’extérieur en partie supérieure. Elles sont peintes en vert en face extérieure, avec une baguette moulurée et peinte en rouge clouée dans le tiers inférieur. Un espace est laissé sans paroi au niveau du tiers antérieur du plancher, pour laisser le passage. La planche supérieure des deux parois, placée à l’horizontale, fait aussi office de garde-boue. Entre ces deux parois est fixé un banc en bois, qui devait être recouvert d’un coussin amovible manquant. Le dossier, qui présente des angles supérieurs arrondis, est rembourré et couvert d’une toile cirée de couleur noire avec des boutons rouges. Un rabat est visible à l’avant du banc, en toile cirée lui aussi. De ce rabat sort une seconde manivelle, à poignée en bois tourné, qui devait servir à rehausser le siège. A l’arrière du dossier est visible un coffre, dont l’intérieur est peint en rouge, et dont les charnières sont plaques de fer. Une pièce toile rouge très épaisse est fixée sur la paroi postérieure. La paroi postérieure présente un bord supérieur arrondi, et deux loquets permettaient de l’ouvrir. On note la présence d’un marchepied en face extérieure des parois latérales de part et d’autre du banc, de forme carrée. Deux autres de forme allongée sont visibles à l’arrière de la paroi postérieure, et ils devaient servir de béquille quand la voiture était basculée. Un palonnier (.2) en bois et fer forgé se plaçait à l’extrémité des limons des deux. Il est constitué d’une pièce de bois tubulaire, plus large dans sa partie centrale et peinte en rouge. Les deux extrémités reçoivent un passant en fer auquel est fixé un anneau circulaire. Dans la partie médiane est serré un cerclage de fer.