photographie - Monsieur Segretin, maître serrurier. Débitage du fer. Certaines coupes ne peuvent être faites à la scie ou à la cisaille. On a recours au chalumeau coupeur. Noter pour l'emploi de ce chalumeau oxyacétylénique que l'artisan se protège les yeux contre les éclats et contre la violence de la flamme à l'aide de lunettes spéciales en verres teintés noirs ou bleus

Ph.1943.11.142

Description

Photographies

France

01/12/1942

Editions Nouvelles pour l'enseignement

Monsieur Segretin, maître serrurier. Débitage du fer. Certaines coupes ne peuvent être faites à la scie ou à la cisaille. On a recours au chalumeau coupeur. Noter pour l'emploi de ce chalumeau oxyacétylénique que l'artisan se protège les yeux contre les éclats et contre la violence de la flamme à l'aide de lunettes spéciales en verres teintés noirs ou bleus

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photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Pose des passements. Le passement est une étroite bande de toile. Sur la vue, on observe la bande blanche des bords de la toile
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Mise sur toile. La toile terminée, plastron renforcé et pinces, est appliquée sur le tissu à la place exacte qu'elle doit occuper. On bâtit pour éviter les changements de place de la toile. On coud ensuite sur les poches et les pinces
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Confection de la toile. Les devants du veston, toujours à plat, sont étendus sur la toile. On coupe la toile sur le modèle du tissu. On coupe la toile en droit fil, le fil de crin parallèle au bord inférieur du veston. Les poches sont complètement terminées, on pique au plastron deux épaisseurs de toile pour donner de la rigidité. On peut les coudre à la main ou à la machine. Remarquer les piqûres du plastron. Les deux traits larges sur la toile sont deux pinces. Pour les rendre aussi minces que possible, les deux bords sont mis bout à bout et on les maintient en cousant une bande de toile fine
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Tracé des poches et des pinces. Les poches sont placées d'après l'appréciation et le goût du tailleur. On confectionne les poches intérieures et extérieures. Les pinces sont marquées à la craie, ce sont les blancs oblongs sur le tissu. On coupe ensuite. Ce sont les opérations qui caractérisent la coupe du vêtement
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Essayage ou essayage à blanc. Les pièces du vêtement sont montées ensemble en bâti et appliquées pour permettre de vérifier les échancrures et l'aplomb général. On vérifie la croisure et on marque à la craie grasse l'emplacement des boutons et des boutonnières. On marque l'emplacement des pinces. La croisure égale est vérifiée : largeur des bandes devant se chevaucher une fois le veston boutonné. Puis, le vêtement est débâti et remis à plat
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Coupe. A l'aide de grands ciseaux, on coupe sur le tracé. Dans la couture pour la femme, le tracé ne comprend pas les coutures, il faut les réserver en coupant
photographie - Monsieur Gripperay, tailleur. Tracé des pièces du costume. Le tissu est plié en deux et chaque pièce est tracée une fois. On coupe en double. Le dessin est calqué d'un patron de papier établi par le tailleur d'après les mesures prises. Le patron est établi compte tenu des doublures
photographie - Monsieur Segretin, maître serrurier. Trempe. Au cours de toutes ces opérations, des outils peuvent avoir souffert, l'artisan doit savoir les réparer. La plupart seront réparés par la forge et ensuite, ces outils seront trempés. L'opération peut être très délicate car d'elle dépend la solidité de l'outil. L'acier est chauffé au rouge sombre, trempé dans l'eau jusqu'à une certaine hauteur puis retiré. A ce moment, la chaleur restante encore dans l'outil opère le "recuit" qui donne à l'outil son élasticité