EGRENEUSE A MAIS

Egraineuse à maïs provenant des Etats-Unis. Elle est constituée d'un bâti quadrangulaire en bois. Elle présente quatre pieds de section rectangulaire reposant sur deux traverses horizontales perpendiculaires au bâti et plus larges que ce dernier. Sur la face reçevant la manivelle, deux panneaux de bois peints. Le panneau supérieur est peint en vert et le panneau inférieur est peint en orange et reçoit des inscriptions peintes au pochoir. Sur cette face et les trois autres, le bord des montants verticaux et horizontaux en bois est peint en vert. L'ensemble des montants verticaux de l'égréneuse sont ornés en haut et en bas de motifs stylisés orange. La manivelle est fixée sur le montant médian séparant les deux panneaux de cette face. Elle est en forme de S et reçoit une poignée perpendiculaire. Celle-ci est entourée d'une gaine en bois légèrement bombée au centre et présentant deux bourrelets à ses deux extrémités. La face latérale gauche (quand la face à manivelle est considérée comme la face antérieure) est constituée d'un panneau peint en orange. La face latérale droite présente, entre deux pièces de bois simplement verni, une plaque de fer forgé vissée. Dans son coin supérieur droit, une ouverture bordée d'un ressaut dans le quart inférieur droit. Le mécanisme intérieur est visible depuis cette ouverture. La face postérieure est caractérisée comme la face antérieure par un panneau supérieur peint en vert et un panneau inférieur peint en orange. Sur la traverse horizontale centrale est fixée la roue à rayons légèrement courbes. La face supérieure présente une plaque de fer forgé vissée dans laquelle est visible l'ouverture où se plaçait probablement les épis de maïs. Une lamelle en saillie est repliée, reserrable par une visse, sur un des bords. A l'intérieur du bâti en bois sont présentes deux roues. L'une correspond à la roue de la face antérieure, elle est dentée et plus petite que la seconde. La seconde, placée le long de la face antérieure, est de grande taille et dentelée sur sa face antérieure. C'est par le frottement de cette roue actionnée que les grains de maïs étaient séparés des épis. Une planche clouée en biais au dessus des pieds permettait d'orienter des les grains séparés vers un récipient probablement placé sous la machine.